Institut de Pathologie et de Génétique a.s.b.l.
INFORMATIONS IMPORTANTES :

    Dans le cadre de son nouveau plan stratégique, l’IPG a révisé l’ensemble de ses demandes d’analyse en y intégrant les toutes dernières évolutions médicales, une plus grande ergonomie ainsi qu’un respect strict de la législation en vigueur.

    Vous les retrouverez en cliquant sur le bouton « DEMANDE D’ANALYSES ». Complémentairement, l’IPG assure une plus grande facilité d’accès à ses protocoles médicaux NIPT, HPV, Cyto et Anapath grâce à une publication, pour les médecins et les patients, de ses compte-rendus sur les Réseaux de Santé Wallon rsw.be et Bruxellois brusselshealthnetwork.be .


L’anatomie pathologique à pour but d’établir un diagnostic précis sur base de frottis, de matériel de ponction cytologique, de biopsies endoscopiques ou de prélèvements chirurgicaux.  Son champ d’action couvre l’ensemble du corps humain et reprend des pathologies multiples et variées : infection, inflammation, tumeur bénigne et tumeur maligne (oncopathologie).

Les prélèvements reçus sont examinés de manière conventionnelle (histopathologie) : d’abord macroscopiquement puis au microscope optique après préparation de lames histologiques. Occasionnellement, ils font l’objet d’un  examen extemporané (des coupes fines sont effectuées au cryostat et examinées en temps réel ce qui permet d’orienter l’intervention chirurgicale).

Si nécessaire, des techniques spéciales peuvent également être mises en œuvre pour parvenir à un diagnostic. Elles font appel à l’histochimie (colorations spéciales visant à mettre en évidence certains constituants tissulaires (collagène, mucines, substance amyloïde,…), infectieux (bactéries, champignons) ou encore chimiques (fer, cuivre, calcium, …), à l‘immunohistochimie (reconnaissance sur coupes de différentes protéines à l’aide d’anticorps spécifiques) ou encore à la microscopie électronique (étude ultra-structurale des prélèvements).

Dans certains cas, les pathologistes sont amenés à réaliser des autopsies afin de préciser les différentes pathologies dont était atteint le patient et si possible de préciser la cause du décès.

En marge de ces approches classiques de l’histologie, d’autres méthodes sont de plus en plus utilisées aujourd’hui et font appel aux autres disciplines présentes à l’IPG :biologie moléculaire et Hybridation in situ (FISH). Elles permettent notamment la recherche d’anomalies moléculaires dans le cadre de cancers. Cette approche assure une conjonction étroite et tout à fait originale des départements d’Anatomopathologie, de Génétique humaine et de Biologie moléculaire.

Armé de toutes les observations faites et des résultats des différentes techniques complémentaires réalisées, le pathologiste proposera un diagnostic, éclairé par les renseignements cliniques fournis par le médecin demandeur de l’examen. Il réalisera une véritable « consultation » médicale, certes un peu particulière.

Toutes ces activités sont soumises à un système qualité établi sur le référentiel ISO 15189. Ce système qualité est de nature à renforcer la cohésion nécessaire entre cliniciens et pathologistes.

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IMG_6701IMG_6707IMG_6897Microscope Multi-têtes