Institut de Pathologie et de Génétique a.s.b.l.
INFORMATIONS IMPORTANTES :

    Dans le cadre de son nouveau plan stratégique, l’IPG a révisé l’ensemble de ses demandes d’analyse en y intégrant les toutes dernières évolutions médicales, une plus grande ergonomie ainsi qu’un respect strict de la législation en vigueur.

    Vous les retrouverez en cliquant sur le bouton « DEMANDE D’ANALYSES ». Complémentairement, l’IPG assure une plus grande facilité d’accès à ses protocoles médicaux NIPT, HPV, Cyto et Anapath grâce à une publication, pour les médecins et les patients, de ses compte-rendus sur les Réseaux de Santé Wallon rsw.be et Bruxellois brusselshealthnetwork.be .


Un peu d’histoire,…

1958. Claude Fiévez, un jeune dermatologue fraîchement installé dans sa nouvelle maison de Loverval décide d’orienter sa carrière débutante vers l’anatomopathologie. Il est bientôt rejoint par son frère Marc qui a une formation de pathologiste. C’est le début d’une histoire dont il ne peut à l’époque imaginer l’avenir.

Les demandes d’examens affluent de toute part. En 1961, un premier bâtiment est construit à côté de la maison familiale pour loger le personnel engagé dans des structures plus à la mesure du travail à réaliser. Claude et Marc Fiévez savent s’entourer ; rapidement plusieurs pathologistes viennent les épauler dans ce qui est devenu le Laboratoire Fiévez, dont la réputation s’impose rapidement.

Un jeune chercheur en génétique est également engagé dès les années ’60. Lucien Koulischer ignore à ce moment, qu’il est à l’origine d’un des huit centres agréés de génétique humaine de Belgique, le seul à ne pas être propriété d’une université.

1971 : le laboratoire qui n’est pas à une innovation près, se dote d’un statut d’association sans but lucratif (asbl) et devient l’IPML, l’Institut de Morphologie Pathologique de Loverval. La barre reste placée très haut ; non seulement les diagnostics offerts sont appréciés  y compris les examens extemporanés en salle d’opération – mais le niveau scientifique est sans cesse renforcé ; le laboratoire se dote d’une bibliothèque spécialisée qui reste sans équivalent régional et les équipements les plus contemporains font leur entrée au laboratoire chaque fois que l’affinement du diagnostic l’impose. La compétence des spécialistes est à l’avenant : dans sa courte histoire, le laboratoire a offert à la formation universitaire belge une vingtaine de médecins spécialistes.

En 1976, une extension du laboratoire devient indispensable : les 45 personnes qui pratiquent à ce moment 70.000 analyses par an sont visiblement à l’étroit. On construit un bâtiment sur quatre étages et « pour longtemps ». Douze ans plus tard, débordant d’activités, la structure doit pratiquement doubler de volume pour offrir un espace devenu nécessaire afin d’assurer les 140.000 analyses annuelles, dont celles d’une orientation diagnostique alors nouvelle : la biologie moléculaire.

L'histoire de l'IPG L'histoire de l'IPG
 

Entre temps – dès 1979 - le fondateur est appelé à l’université catholique de Louvain pour y prendre la charge de professeur. En 1983, le laboratoire s’investit également de façon pionnière et totalement originale dans un domaine alors neuf et particulièrement médiatique : la fécondation humaine in vitro. Une vingtaine d’années et un millier de conceptions plus tard, l’activité est entièrement rendue au milieu hospitalier au sein de deux hôpitaux partenaires, aujourd’hui centres régionaux agréés.

Les nouvelles structures de 4500 m2 investies en 1989 sont en principe prévues pour répondre à la demande d’examens pendant de longues années. On ne peut imaginer que 15 ans plus tard, elles seront devenues trop exiguës pour y loger les 170 personnes qui y effectuent chaque année près de 200.000 analyses.

Dans l’intervalle, un changement de statut fait de l’IMPL l’Institut de Pathologie et de Génétique (IPG) qui conserve aujourd’hui encore cette appellation plus en rapport avec sa double spécificité. De nouvelles orientations sont également initiées qui rompent avec l’objectif premier de l’Institut : le diagnostic médical humain. Un secteur vétérinaire est ouvert et, quelques années plus tard, un service de criminalistique. L’un et l’autre se trouvent des partenaires qui leur sont propres ; quant aux techniques utilisées, elles relèvent de l’expertise acquise de longue date par l’Institut.

Qu’on n’imagine pas que cette histoire n’ait eu que les allures de long fleuve tranquille. Outre les tracasseries naturellement liées à la concurrence – le monde du diagnostic médical n’y échappe pas – l’IPG a connu en 2001 et 2003 deux incendies criminels de grande ampleur liés à la présence de son service de criminalistique. En dépit des dégâts occasionnés, ni une biopsie, ni une journée de travail, n’ont été perdues. Tel un phénix, l’IPG a su renaître de ses cendres…

Dans un contexte de redéfinition de ses activités, l’IPG a créé dès 2004 une filiale – BIO.be, au statut de société anonyme – qui doit regrouper toutes les activités qui ne relèvent pas étroitement du diagnostic médical humain mais qui ont un lien étroit avec la compétence reconnue de l’Institut. Les développements actuels concernent la criminalistique. Les liens avec des sociétés sœurs sont également situées dans ce contexte.

Le 1er  septembre 2006, l’IPG quitte définitivement son berceau devenu trop petit de Loverval et migre dans de nouveaux locaux établis sur le site de l’Aéropôle de Gosselies. Cet endroit offre une proximité attrayante avec des centres universitaires et des sociétés engagées dans la recherche et le développement bio-médical. Les 8500 m2 de la structure imposante plantée à l’Avenue Georges Lemaître devait une fois de plus contenir pour longtemps les besoins de développement de l’institution. Six mois plus tard seulement, le conseil d’administration prend déjà la décision d’une première extension…

IPG 2006